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 Néron

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Leïla Shane
Néron
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MessageSujet: Néron   Néron Icon_minipostedJeu 31 Juil - 20:21

    » NOM : Néron
    » SURNOM : Nero - Ro' pour les "amis" s'ils existent - 'roro pour les intimes - Ronron pour les suicidaires
    » ÂGE : 7ème printemps
    » SEXE : étalon
    » RACE : de ceux qui n'ont ni papiers ni stud-book, mais qui se démarquent par leur prestigieuse généalogie sauvage.

      » HISTOIRE :
    « Comme la pénombre est si agréable... elle adoucit l'esprit et la lutte des yeux. On n'y voit rien, mais est-ce réellement important lorsqu'en échange, on possède la paix reposante, la sereine sécurité ? Lorsqu'on y est, on s'y sent si bien.
    Pourtant, que serait la vie dans cet éternel endroit ? Rien de plus que l'errance, l'impression de ne rien être. Ce n'est pas le destin des êtres vivants. Après cet havre de paix, j'apprenai ce qu'était la souffrance : je me laissai porter vers un autre monde, les yeux clos, contracté de tous côtés pour supporter cette douleur. J'étais inquiet, je ne savais pas ce qui m'arrivait. J'ai ouvert les yeux et j'ai avancé doucement, intrigué par un léger faisceau de lumière qui se dégageait au loin. Mais soudainement, l'étau s'est brusquement resserré sur moi ; je tentai de m'en dégager, mais la lumière se faisait plus présente et violente, comme une armée de pointes qui me blessait les yeux. J'étais prisonnier ! Où est mon doux lieu chéri, mon antre de pénombres ? Il m'était, hélas, trop tard pour y retourner... Je devais continuer mon chemin vers cette lumière hostile, et m'échapper de cette souffrance constante.
    Le sol, la terre, malgré ce doux nid d'herbe et de fleurs, ce premier contact était si rude ! Je tentai de séparer mes paupières collées entre elles par tant de peur et d'efforts, mais je dus brusquement refermer les yeux à cause d'un brûlant rond de lumière. Cependant au souvenir de cette couleur pure, et tellement tenté de revoir cette merveilleuse blancheur, je rouvris doucement les yeux. Là, une île blanche avec quelques cratères sur sa plage flottait sur une mer d'encre. C'est la lune, mon ange, prononça une voix douce et rassurante. Je tournai la tête vers cette jument, partiellement éclairée par l'Astre au front d'argent, qui venait près de moi pour me réchauffer. Alors je m'y étais blotti, enfin rassuré dans ce monde si brute, et je buvais le lait chaud de ma mère avant de m'endormir.


    Néron Neron2wc1


    Ma naissance n'avait pas eu de complications, bien au contraire : ma maman avait trouvé un endroit paisible pour me mettre au monde, peu loin du troupeau et des bonnes mères de famille présentes à quelques mètres pour donner l'alerte s'il y avait lieu de le faire. Dans de larges plaines abondantes, j'avais une mère qui me procurait bonheur, réconfort et bon lait chaud, ainsi que la bienveillance de toutes les juments du troupeau et l'amitié des autres poulains. J'avais tout pour être heureux... Tout ? Non : il me manquait la tendresse paternelle, ou du moins, la reconnaissance d'un père. Or Hélios, l'étalon gris qui veillait sur nous, n'éprouvait aucune sympathie ni besoin de me protéger ou de m'aimer. Je pouvais largement compter sur les autres juments, mais pas sur lui. La plupart des poulains l'appelait "Papa", alors moi aussi j'ai essayé : il m'a ignoré.
    Tandis que je galopais vers mes six mois, je commençais à comprendre comme le rôle d'Hélios était important au sein de notre troupeau. Avec les autres, nous le suivions et le surveillions, las de toujours jouer auprès de nos mères. J'étais un petit leader parmi mes frères, et nous prenions plaisir à épier notre chef. Mais, un jour, Hélios s'est mis dans une fureur rageuse telle qu'il s'est élancé sur moi violemment et m'avait mordu le gras de l'encolure, implantant ses dents si profondément qu'il me retenait captif dans sa prise. J'avais poussé un hurlement de douleur et de terreur, si bien que ma mère est arrivée complètement paniquée pour me protéger ; elle s'est levée contre Hélios, mais elle n'était pas de taille à se battre contre lui ; elle ne pouvait pas non plus se faire exiler et vivre seule avec moi. Et là, un autre étalon est arrivé : c'était le plus beau que je n'avais jamais vu, une puissance de la nature si grande et musclée, à la luisante robe noire. Seul son naseau gauche avait été peint de blanc ; il me ressemblait par sa couleur sombre, sauf que moi ma seule tache blanche était en forme de coeur sur mon front. Lui, l'étalon noir, était rebelle et se cabrait avec élégance face à Hélios. Ce dernier semblait si ridicule à ses côtés ! Il semblait petit, misérable et d'un grisâtre sale. Il ne faisait que se cabrer une fois ou deux, tandis que le grand noir enchaînait cabrés, boxe et ruades folles, soufflant agressivement. Ma mère, elle, était revenue près de moi pour me protéger de cette future lutte, même si je voyais dans ses yeux une lumière pétillante d'espoir.

    Qui était ce grand noir ?
    Il était celui qui m'avait donné le nom de Néron, la légende de mes rêves, le héros des contes de ma mère. Il était celui que je ne pensais pas avoir, celui qui me défendait, ce jour-là. Huracán, le Prince des chevaux, le roi de l'amour, de la paix et de la guerre, disait ma mère. Mon père avait remporté le combat ; il était donc notre nouveau chef de troupeau. Hélios était reparti avec quelques vieilles juments, têtues et hargneuses, qui étaient restées trop longtemps avec lui pour le quitter maintenant ; Huracán aimait tous les poulains et les protégeait, même s'ils étaient les fils d'Hélios ou d'un autre. Il jouait volontiers avec nous et voyait en moi le digne fils de son père. Il était adorable, gentil, attentionné, amoureux de ma mère : il me comblait. Il m'enseignait tous ses savoirs que son père, un grand cheval dit-on, détenait. Certains mystères lui avaient été transmis même si, à mes yeux et parfois aux siens, ça ne restait que des mystères ou des bouts de paroles sans aucun sens, sans nord ni sud, sans amont ni aval.
    Parfois, nous nous éloignions ensemble et j'apprenais les choses de la vie. Il m'a enseigné à me battre, à me défendre, il m'a transmis toutes les astuces pour survivre dans ce monde. Mon père m'a rendu tel que j'étais : intelligent, curieux de tout, ivre de liberté. Combien de fois a-t-il dit qu'il croyait en moi, combien de fois a-t-il dit qu'un jour je le remplacerai et que je serai à la tête d'un troupeau ? Combien de fois m'a-t-il répété que j'étais né pour vivre et pour accomplir des grandes choses ? Tant de paroles qui enivrent les jeunes, et qui les réconfortent.
    Un jour, nous sommes arrivés à un endroit étrange ; c'est la première fois que j'ai vu mon père éprouver de l'anxiété. Il s'agissait toujours de nos belles plaines herbeuses, parfois marécageuses, sauf qu'un long fil nous interdisait le passage. Mon géniteur semblait inquiet ; nous étions retournés auprès des juments pour s'éloigner de quelques foulées, et y passer notre nuit. Durant celle-ci, je n'avais pas pu m'empêcher de retourner auprès de ce fil qui nous barrait le chemin. Pourquoi mon père s'en méfiait ? J'y avais posé mon nez pour sentir la matière, quand une décharge fulgurante me traversa tout le corps, passant par l'échine de ma colonne vertébrale, mon coeur excité jusqu'au bout de mon couard. J'en ressentais encore des picotements après cette désagréable expérience tout en observant cet étrange fil, si fin mais puissant, quand tout à coup une voix s'est élevée :
    - Ca appartient aux humains, il ne faut pas y toucher.
    Il s'agissait de mon père qui avait remarqué que je m'étais doucement faufilé pour combler ma curiosité.
    - Ca fait tellement mal ! avais-je susurré, encore tout tremblotant par la décharge électrique.
    - Je sais. Je voulais vous faire sortir par-là, mais les bipèdes ont vu que la clôture était cassée et ils l'ont réparée.
    - Nous avons été capturés ? demandais-je avec angoisse
    - Eux non ; nous deux, oui. Nous ne sommes pas destinés à être domptés et à nous soumettre à cette espèce : nous sommes libres. Sans cette liberté, Néron, nous mourons. C'est elle que tu dois chérir, et c'est avec elle que tu dois quitter ce monde.
    - Moi ? Mais je ne veux pas mourir ! Je veux rester avec Maman et avec toi.
    - Moi aussi, Nero. Mais un jour, je devrais partir loin d'ici et poursuivre ma quête, comme toi tu poursuivras la tienne. Nos destins sont étroitement liés, mais ne se rejoignent pas.
    Décidément, je ne comprenais rien à ce qu'il disait. Il m'a juste conseillé de me reposer, que demain serait un autre jour.


Dernière édition par Néron le Mar 26 Aoû - 14:05, édité 2 fois
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Leïla Shane
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MessageSujet: Re: Néron   Néron Icon_minipostedJeu 31 Juil - 20:23

Salut I love you
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MessageSujet: Re: Néron   Néron Icon_minipostedJeu 31 Juil - 20:25

Bonjour =)
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MessageSujet: Re: Néron   Néron Icon_minipostedJeu 31 Juil - 20:25

    Le lendemain, dès l'aube, Papa était dans tous ses états. Il sentait l'ennemi approcher, et savait qu'ils ne pourraient pas y échapper ; lui-même ne pouvait pas se battre pour défendre le troupeau. Nous étions coincés ! Mais les juments n'avaient pas l'air inquiètes. Elles rassuraient les plus jeunes en disant qu'ils s'agissaient de bipèdes qui passaient par-là pour voir si tout allait bien. Papa, par contre, était un clandestin et devrait mieux se cacher pour ne pas se faire prendre. Nous avions donc suivi les conseils de la jument de tête, et nous nous étions apprêtés par cette venue qui me terrifiait.
    Normalement, ces bipèdes nommés Humains ne passent par-là pour voir si tout allait bien. Ils venaient chercher des poulains, mais seulement quand ils étaient plus grands.
    Normalement, tout devait bien se passer.
    Normalemet, les mères ne poulinaient pas en semi-liberté, mais dans des prairies voire même des boxes.
    Mais cette fois-ci, pour ce troupeau-là, parce qu'il y avait eu un quelconque empêchement, c'était l'exception. Une horde d'hommes est venue et a emmené les mères avec leur poulain ; j'ai été séparé des plaines, et nous partions plus loin. J'étais coincé, restreint à me tenir immobile et à obéir, je m'éloignais de mon père et de ma liberté ! Je n'ai pas tardé à me rebeller ; ils avaient beau me rassurer de leurs voix hypocrites, je m'en fichais : je voulais sortir ! Alors j'ai reçu des claques sur le nez, quelques coups qui m'ont obligés à me tenir à carreau. Nous étions tous paniqués.
    Une fois arrivés à destination, on nous a demandé d'enfiler le licol, un bout de tissu qui permet aux humains de mieux nous tenir. Ca n'a pas été facile, pour eux comme pour moi ! Ensuite on nous a ausculté, pris d'horribles prises de sang et donné d'autres piqûres. Nous avons été obligés de vivre dans un milieu restreint, des stalles où l'on se marchait dessus et où il y était impossible de s'ébattre. L'enfer, le cauchemar, j'aspirais tant retrouver ma liberté !
    Mais le pire était à venir : on nous a emmené dans une cour, on nous a attaché de tous côtés pour bien nous tenir immobile. Après une bonne heure à se battre contre moi pour me ligoter, j'ai enfin compris la raison de ma peur : plus loin, un forgeron entretenait le feu de sa petite forge, un autre avait pris une longue pique de fer brûlante avec une drôle d'extrémité ; quelques instants après, c'était sur ma cuisse gauche que le fer à chaud carbonisait ; quelques instants après, c'était au tour de mon encolure... Comment pouvait-on faire ça ? Me faire ça ? Une vieille jument m'a expliqué, peu après cet horrible moment, que c'était un marquage pour reconnaître ma provenance, et l'appartenance à la race. Mais quelle race ? J'étais de ceux qui galopent, libres comme l'air et indomptables comme la mer ! Je ne leur appartenais pas, je n'appartenais à personne, et jamais je n'appartiendrai à quelqu'un ! Jamais... . .

    Lorsque, six ou huit mois plus tard, on nous a relâchés dans la plaine, j'ai cherché à retrouver mon père pour lui conter ces horribles semaines de malheur et de soumission. Mais il n'était pas là, ni au nord, ni au sud, ni à l'ouest ni à l'est, nulle part on ne parlait d'un grand cheval noir fort et fier. Personne sauf une aînée : cette jument-là avait au moins trente ans, et pourtant elle avait des oreilles qui écoutaient le murmure du vent... Elle savait ce qui s'était passé pour le Prince des chevaux. Huracán, voyant son troupeau disséminé, cherchait à le retrouver et à le recomposer. Malheureusement, des hommes ont trouvé l'intrus et l'ont capturé pour le mener ailleurs. L'étalon était cependant bien trop fort et malin pour eux : il avait tôt fait de trouver une ruse pour s'enfuir. Huracán est revenu derrière les clôtures chaque jour, chaque heure il lançait un puissant appel à sa famille perdue. On dit qu'il a fini par accepter le sort, et par accepter de suivre son propre destin : en solitaire en quête... d'une autre quête. Je ne comprenais pas comment il avait pu nous abandonner de cette manière.
    J'errai donc à ne rien faire, à marcher sans redresser le regard, à réfléchir. A me battre. A instaurer ma dominance et ma colère sur ces terres de peine. A rendre tous ces chevaux sous ma soumission, quand des hommes sont encore revenus ! Je m'en suis méfié, cette fois-là j'avais la ferme intention de ne pas me faire prendre. Cependant ils ont été plus intelligents que moi, et ont su me piéger. Il m'ont transporté en van, puis en bateau, puis en camion où j'ai brisé mon licol en tirant sur la longe. Dès que la porte du véhicule s'est ouverte, je n'ai pas hésité : je me suis élancé avant même que les hommes ne comprennent la supercherie, et j'ai sauté pour galoper à l'infini dans la mer de feu...

    Jusqu'à mes six ans, j'ai d'abord vécu dans ce désert, puis dans des régions plus agréables pour parvenir jusqu'à l'Equateur, où il y fait lourd et pluvieux en soirée. Mais je continuais de remonter vers le nord pour retrouver la trace des miens ; je suis retourné dans un autre désert, si long et périlleux... J'étais à bout, et je ne pensais pas vraiment m'en sortir. Mais une tribu de nomades m'avait retrouvé et j'étais tellement assoiffé et affaibli que j'avais accepté qu'on me passe une corde autour du cou pour m'emmener me désaltérer. J'aurai pu mourir, sans eux ! Ils m'ont offert de l'eau, donné de la nourriture dégoûtante mais nourrissante, assez pour moi survivre et reprendre des forces. En allant boire, alors que je m'étais élancé vers l'eau fraîche, je me suis brusquement arrêté en constatant mon propre reflet : sale, plein de sable dans les poils mais surtout cette couleur de robe : je n'étais plus noir au petit coeur blanc sur le front. J'étais devenu blanc, comme l'Astre au front d'argent. On ne voyait plus mon coeur sur le front. Depuis le temps que je n'avais plus vu une grande étendue d'eau, ou que je prenais vraiment attention sur mon image lorsque j'allais me désaltérer, j'en avais oublié la métamorphose de ma robe depuis toutes ces années. J'étais... méconnaissable. Grand, gris clair, pitoyable et maigre, rien d'un dominant ou d'un étalon au caractère fort que mes jeunes espoirs avaient prédit, dans le temps.
    Les nomades m'ont laissé les suivre. Il y avait d'autres chevaux, certains se faisaient monter, d'autres portaient des sacs énormes sur le dos. Il y avait, aussi, de drôles d'animaux avec des bosses sur lesquels les hommes grimpaient dessus. Moi ? Il n'était pas question que l'on m'utilise ! Ces bipèdes s'étaient peut-être montrés gentils, mais je n'avais pas confiance en eux. J'étais très curieux, et j'aimais suivre de loin ces nomades quand ils faisaient une halte pour faire du commerce, par exemple. Là, je me suis rendu compte que j'étais sur une terre partagée par un long fleuve, un endroit grouillant d'humains qui m'inspiraient peu confiance, et cette fois-là j'avais bien raison : l'un d'entre eux m'attrapa, et je fus d'autant plus attrayant par ma fougue et ma rébellion, vendu de marchands en marchands, utilisé pour les concours de beauté, puis on a fini par me grimper sur le dos et me mettre un horrible bout de métal dans la bouche. Enfin, quelqu'un de riche a voulu de moi, ce petit cheval blanc si sauvage et si hargneux, aux acerbes coups de dents et aux redoutables coups de sabots, qui bondit tellement. On a réussi à m'emmener jusque dans un bateau, loin, loin, loin... Alors qu'on me calmait sur le pont par une courte promenade pour éviter que je ne détruise définitivement les barrières de l'enclos, quelque chose a mal tourné. Rapidement, on m'a lâché, et j'aurai pu courir librement sur le bateau... si seulement je n'avais pas été trop tétanisé pour ça. Le bateau tanguait dangereusement ; il finit par se rompre et couler. Je m'étais jeté à l'eau, loin de cette masse sombre qui me menaçait. Et puis ? J'étais dans la mer, et la nage n'était pas ce que je préférais... et où j'excellais en endurance. J'ai nagé, mais je ne savais pas vers où, je ne sentais pas de continent aux alentours. Qu'y a-t-il de pire que de se retrouver au milieu de l'océan ? Mais j'ai senti, tout d'un coup, étrangement, mais j'ai senti et vu une île au loin ; une petite île flottante qui venait vers moi. J'ai doublé mes efforts pour y parvenir, y grimper tant de bien que de mal. Comment était-ce possible ? Je ne m'étais pas plus posé de questions que ça, tant j'étais exténué et mort de fatigue. A mon réveil, l'île s'était raccrochée à une autre terre ; prudemment, je m'y étais aventuré.

    En quête d'une nouvelle quête. »

      » CARACTERE :
    Qui aurait cru que Néron, autrefois cet adorable poulain noir, aujourd'hui ce bel étalon blanc, était si fougueux, indomptable, sauvage, agressif et féroce..? Il aurait pu revenir de ses aventures triste, malheureux voire abattu, éreinté par la peur, par le désespoir de survivre et par la déception... Mais contre toute attente, son amertume n'a fait qu'aviver la colère enfouie en lui. Cette haine, macérée à son exil, l'a rendu plus fort et ne l'a pas abandonné à son désarroi, malgré sa détresse et son impuissance. Au contraire, dès à présent il n'attend plus rien de concret dans sa vie, et cherche l'inconnu. Ce farouche étalon pique la curiosité des autres par son air distant et inintéressé ; il ne se préoccupe que de ce qui l'intéresse. Et pour attirer l'attention de cet impavide étalon aguerri, il faudra se mettre sur son chemin ; pas la peine de menacer, une simple contradiction suffit pour se faire tuer. Plus rien ne l'atteint, il subit une autre affliction qui le préoccupe davantage ; quant aux blessures gratuites, il les fait revaloir à sa puissance.
    On dit de Néron qu'il est doté d'un envieux esprit stoïque ; d'autres rétorquent que le désert l'a rendu fou. Trop souvent, ses ennemis le déprécient : il n'est pas le plus grand des chevaux, et qui croirait que ce petit cheval d'albâtre est si féroce, si belliqueux, si... perfide ? Seule la terre, qui s'est nourrie du sang de ses victimes, est son plus fidèle témoin.

    » LIENS : à l'arrivée de l'étalon en ce vaste territoire, sa première réaction a été de remarquer que ces terres n'étaient que banales. Il y avait de l'eau et de l'herbe, des arbres, des insectes, des oiseaux et même des chevaux... Il s'agissait d'un tableau apaisant qui lui semblait lui promettre enfin une accalmie dans sa vie tourmentée. Mais il n'était pas au bout de ses peines : une jument se nommant Leila Shane était bien décidée à faire connaissance avec lui. Elle était stimulée par le mystère et le silence que répandait l'étalon, à sa plus grande exaspération ! Elle est présente quand il l'imagine le moins ; jusqu'où la jument est-elle capable de pousser sa curiosité ? Néron peut être tolérant...
    » PREFERENCES : dorénavant, il n'aime plus rien que son instinct, les astres et la terre, le ciel et la mer. Les demoiselles, qu'elles soient belles ou pas, il s'en moque : elles se ressemblent toutes. Il éprouve de l'affection pour le goût de l'herbe, le parfum des fleurs, l'ombre des frondaisons, les flaveurs des fruits aux doux effluves dont le jus rafraîchit timidement... et toujours il restera fiancé à la liberté.
    » DEGOÛTS : plus jamais on ne peut rendre Néron plus triste qu'il ne l'est déjà... mais son impétuosité est sans limite. Elle se nourrit par la privation d'évasion, les hostilités et les menaces, l'antipathie, la simple contrariété. Néron hait par-dessus tout l'irrespect, l'insoumission et l'anarchie, mais devinez ce qu'il déteste le plus au monde : lui-même...
    » AUTRE : « Je n'ai à vous offrir que du sang, de la sueur et des larmes. » (W. Churchill)

    » PUF : n'y a-t-il personne d'assez modeste pour se rendre compte de l'orgueil de sa modestie ?
    » Comment avez vous connu le forum ? Recommandé de la Chauve-Souris Voyageuse, envoyée par Zali Néron 96556
    » Serez vous actif ? tout est relatif (:
    » Avez vous bien lu le règlement ? Jazeker
    » CODES : OK
    » Mot de la fin ? Et en plus on demande d'être concis... bah... rien, c'est mon dernier mot Jean-Pierre ^_^


Dernière édition par Néron le Mar 26 Aoû - 17:00, édité 7 fois
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MessageSujet: Re: Néron   Néron Icon_minipostedJeu 31 Juil - 21:23

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MessageSujet: Re: Néron   Néron Icon_minipostedVen 1 Aoû - 20:13

Océan Destroy a écrit:
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MessageSujet: Re: Néron   Néron Icon_minipostedVen 1 Aoû - 22:34

    Avé SAsiens ^^


    Fuego OSCURO a écrit:
    Bichette Néron 341802

    Néron 177395


    Bon pour en revenir à un peu plus sérieux, j'ai complété toute la fiche, il me manque juste les liens (si liens y aura-t-il ^^).
    J'avais pensé déjà mettre "OK" pour les codes et puis je me suis dit que je n'allais pas m'y risquer, je veux pas m'attirer les foudres de Zaza, 'faut que je tienne ma promesse Néron 763922
    Enfin, j'aimerai que le post ne soit pas verrouillé tout de suite afin que je puisse compléter et corriger mes fautes ultérieurement =)
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MessageSujet: Re: Néron   Néron Icon_minipostedMar 26 Aoû - 14:03

Tu peux jouer!
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MessageSujet: Re: Néron   Néron Icon_minipostedMar 26 Aoû - 14:10

    Miciii Néron 341802
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