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Nombre de messages : 29 Age : 29 PUF : Layette Date d'inscription : 31/07/2008
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| Sujet: || Nouvelle Nuit Jeu 31 Juil - 20:16 | |
| Say mє
Nouvelle Nuit - Libre ♫ . L'astre solaire était rouge, essouflé qu'il était d'avoir trop dardé ses rayons sur la terre, et maintenant qu'il était épuisé, il s'en allait, paisible, vers des rêves lointains. Puis Dame la Lune arrivait, majestueuse, prenant la place encore chaude du Soleil évanouit, et donnait naissance tout au long des douze heures nocturnes à de ravissantes étoiles, qui s'épanouissaient tour à tour avec élégance et grace. Et moi, dans toute cette démonstration de beauté, je galopai dans les herbes folles. Noir était le ciel endormi, noire était ma robe luisante de sueur sous l'effort que je fournissai depuis de longues heures déjà. Heures pendant lesquelles j'avais put me ravir du Soleil qui se couchait et qui éclairait dans ses derniers instants une plaine rousse, dorée aux reflets caramels et engageants. Cette même plaine qui maintenant n'était plus qu'un champs sombre sans beauté quelconque. Et je courrai, encore et toujours, mes crins aussi noirs que l'ébène soulevés par le vent de ma course sans fin, l'écume blanche perlant le long de ma gueule entrouverte. L'écho de mes sabots qui frappaient avec cadence le sol sec ne trouvait pas de réponse, mais je m'en fichais car ainsi seule, je pouvais profité pleinement de cette nuit qui m'accueillait en son antre. . Au détour d'un arbre humide, je m'arrêta, le souffle court et les muscles encore contractés se rappelant l'effort que je venais de fournir. C'est alors qu'un frisson me parcourut le dos et je me rendis compte que la venue de la nuit avait considérablement rafraîchir l'air. Un soupir s'éleva de ma gorge encore en feu, et je m'approcha silencieusement du grand végétal. Collée à son tronc recouvert de mousse, le rayonnement lunaire ne m'atteindait plus, et je disparaissait dans la noirceure de paysage comme par enchantement. Fermant les yeux, j'écoutais, distraite, les bruits des animaux nocturnes. Emportée par cette sympathique mélodie, je me permis de m'assoupir, le coeur battant fort dans mon poitrail et les pensées aussi douces qu'un baiser. | |
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