* Que d'attirance ..

Que d'attirance
[Libre]

Debout devant l'interminable lagon automnal, une fine silhouette se dressait parmis la verdure de l'herbe et les feuilles mortes du reste de la végétation ambiante. Les grandse pupilles d'encre de la jolie grisette rayonnaient sous les rayons éclairant du soleil, ses fines oreilles arabesques pivotaient dans tout les sens, suivant la simple direction du vent. Les crins d'un blanc perle de Scrapy Pappler fouilllaient l'air de droite à gauche, chassant ces quelques mouches matinales qui tentaient de venir se poser illégalement sur sa croupe, lui procurant alors ce picotement si désagréable.
Pour tout dire, ça s'annonçait à être une journée plutôt banale aujourd'hui .. enfin, peut-être simplement pour l'instant ? Les membres légèrement engourdis, la jeune femelle se mit bientôt au pas d'un geste machinal pour suivre la direction du courant. Peut-être qu'ainsi, elle tomberait bientôt sur la mer et l'océan ... endroit qu'elle admirait totalement, tout simplement. Le vent lui faisant dos, elle ne pouvait sentir toute présence s'approchant d'elle vers l'arrière ... peut-être n'était-ce pas si sécure, mais honnêtement, elle ne craignait rien de très important en ce moment. Enfin, vous savez. Ce genre de moment qu'on se sent en confiance, en sécurité ... et tout simplement bien ...

[ ? ]
Say mє

. J'avais quitté l'ombre que procurait le feuillage caramel des arbres protecteurs quelques minutes auparavant, et maintenant je marchais paresseusement, me laissant avancer sans vraiment savoir où aller, profitant de la brise qui enrobait mon corps noir et qui le berçait amoureusement. Ma crinières touffues voletait autour de mon encolure fine, et mon toupet me barrait mes grands yeux noirs. Je secoua la tête pour me débarrassé de cette touffe envahissante, mais ce fut peine perdue; au premier coup de vent, elle réapparut devant mon champ de vision. Alors continuant d'avancer, poussée par une force invisible, j'arriva bientôt devant une étendue d'eau.... Magnifique. Je fus tout simplement subjugué. L'eau limpide semblait jouer une symphonie parfaite tant les clapotis de la surface émettaient un son cristalin, la transparence de l'onde était d'une infinie douceur et semblait vous appelez en elle. Tout semblait si... irréel, si magique. Mon coeur ratta un battement et mon souffle se coupa un instant. La nature était reine, elle était belle, merveilleusement belle.
. Dans l'air du matin, une odeur vint se mêler aux effluves de l'eau. Un odeure équine. Avec une certaine pointe de regret, je détourna mon regard pour rechercher l'équidé qui foulait le bord du lagon comme moi-même le fesait. C'est une jument que mes yeux trouvèrent. M'avait-elle vu? Voulais-je qu'elle me voit? Oui... ou non. Je me détourna une bonne fois pour toute de la surface bleue, et m'avança de quelques pas vers la shilouette grise qui fesait de même vers moi. Hésitante, je me décida, et hénnit une question incompréhensible vers la jument.