* Les sabots dans la mer*e

Les sabots dans la mer*e
[Pv Phil]

Cette journée s'était débutée au milieu des immences champs de fleurs à travers ces diverses odeurs si ennivrantes ... et maintenant, en cette fin d'après-midi, elle se terminait à travers la vase et la boue totale des marécages terreux. En effet, la pluie avait énormément humidifié le terrain, créant ainsi un océan de boue et de terre. Pas très intéressant pour une petite princesse qui ne pense qu'à son apparence, mais heureusement pour elle, ce n'était pas le cas de Scrapy Pappler. Cette petite insouciante qui n'avait en tête qu'apprendre et découvrir tout en s'amusant à sa façon ... le fait de bien paraitre n'avait aucun sens pour elle, et c'était certainement un bonne chose.
La boue de l'endroit lui arrivait tout juste en bas des genoux, l'empêchant légèrement de marcher à son aise, mais ne bloquant pas totalement ses fluides mouvements. La tête basse, la jolie grisette laissait ses naseaux renifler les différentes odeurs flotant au dessus de la boue, ignorant ainsi les présences autour d'elle, en fait, elle n'y faisait pas réellement attention, il fallait l'avouer. Après quelques instants, Pappler trébucha sur un objet inconnu au fond, sur le sol. Se rattrapant aussitôt, elle réussit tout de même à s'asperger encore un peu plus de boue, ce qui lui donna d'avantage l'allure simple d'une vagabonde ...

•_ I l y avait un soleil foudroyant dans cet endroit, un soleil qui prenait plutôt une belle teinte cuivrée, qui tentait indécisément d'ensoleiller l'ombre du mâle du paysage. Malheureusement, c'étais difficile de parvenir à égarer les couleurs ternes de Thanato, bien qu'ont aurait pu voir des rayons s'étirer autour d'une forme indistincte mais lumineuse. L'ensemble de la capacité de luminosité soleil parvenait à dessiner un mâle alezan à carrure musclée, au corps bien proportionné et à allures légèrement saccadées. Par un regard irascible et approfondissé dans l'impétueux, Thanato ne priva la boue d'être projectée sur l'herbe. Depuis un moment, Phil pataugeait dans l'eau, s'amusant à sa façon, peut-être étrange ou complètement attardée. Les fleurs graciles et nacrées qui contournaient la petite marre de boue se retrouvèrent impregnées d'un liquide gras et sal. Les odeurs délicates des fleurs venaient se saccager par l'odeur fétide et certe, répugnante de la boue. Thanato tentait de se dégager de ce plein plat de boue, épaisse, qui l'encouvrait jusqu'aux genoux, voir jusqu'aux épaules à certains endroits. L'étalon se retrouvait en plein milieu d'une flaque marécageuse , ce qui emplifiait son problème. En un clapotis de sabot sec, Phil réussi enfin à se dégager d'un trou approfondit vers le fond du marais. Il commença à avancer d'un pas soutenu, dégageant ses allures masculines et vagabondes. L'étendue s'étalait à perte de vue, et, par la même occasion, il n'était pas le seul prit au piège dans cet immence flaque de terre pâteuse et disgracieuse. Thanato apperçu une petite jument, à robe craquelée de boue sèchée. Thanato s'avança discrètement vers cette inconnue, quoi qu'il fallait ajouter très charmante, et dit, de sa voix caverneuse et appaisée;

« Nous sommes tout deux dans le même pétrin, à ce que je vois.